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Edito de notre dernier journal
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Bernard Hurreau

Secrétaire général

Le feu sacré

Dans l’antiquité, les prêtresses devaient entretenir un feu continuellement, ce feu sacré ne devait pas s’éteindre sous peine des plus grands malheurs pour Rome.


Quel lien avec le comité des frontaliers me direz-vous ? autant il était vital de maintenir en vie ce feu sacré dans l’antiquité autant le comité a su rester fidèle aux engagements gravés dans ses statuts en 1977. 


Quand on défend une cause, qu’on y croit et qu’on y tient, on est capable de se battre et de tenir le temps qu’il faudra.


Avoir le feu sacré c'est donc effectivement éprouver ces deux sentiments qui peuvent être considérés comme d'autant plus forts et admirables qu'ils sont associés à une activité difficile qui impose un investissement personnel très important, voire des sacrifices.


Avoir le feu sacré implique réflexion et vocation, il implique d’éprouver un enthousiasme, de l’ardeur au travail et parfois de la passion pour une activité qui permet de la continuer malgré ses aspects contraignants.


Avoir le feu sacré c’est notre lutte contre toutes les discriminations envers les travailleurs et les retraités frontaliers qui va de pair avec notre lutte sans relâche contre la destruction de nos conquêtes sociales imposées par l’Union européenne.


Avoir le feu sacré c’est d’être à votre écoute, nous vous entendons les frontaliers actifs, les retraités, les familles qui dressez le bilan de vos inquiétudes, qu’il s’agisse du pouvoir d’achat amputé, de ressentir ce sentiment d’injustice notamment envers le calcul du chômage partiel, de la CSG sur les retraites et de l’allocation de rentrée scolaire servie beaucoup trop tard.


Avoir le feu sacré c’est militer pour des solutions pragmatiques pour mettre fin aux inégalités de traitement.


Avoir le feu sacré depuis 45 années c’est lire dans le rétroviseur la liste de nos grandes conquêtes et revendications obtenues qui sont signalées dans le rapport d’activité du président, Arsène Schmitt, qui est publié intégralement dans ce journal. 


Avoir le feu sacré à une époque où la dictature de l'argent est roi, c’est vouloir une société où personne ne se soucierait par exemple du déficit de la Sécurité sociale parce que les soins seraient considérés comme un droit imprescriptible, Utopie que tout cela ? Bien sûr mais, pas tant que ça ! La paix entre les humains est possible, le pire est lui aussi possible. A nous d’agir, pour que tous les humains combattent ensemble leurs ennemis communs : la maladie, l’égoïsme, la faim, la misère, le mépris.


Je cite Albert Jacquard combattant humaniste qui disait : 
« Mieux vaut une réussite solidaire qu’une réussite solitaire »

Le comité des frontaliers vous souhaite une excellente année 2023. J’espère qu’elle sera riche en projets et en rencontres. Et comme il n’y a pas que le travail qui compte, nous vous souhaitons également beaucoup de bonheur sur le plan personnel.
 

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